Ils sont arrivés il y a 10 ans chez nos voisins anglo-saxons avant d’apparaître en France en 2015.
Pour présenter cette nouvelle possibilité aux clients, la simplicité est recommandée : proposer des formules pré-établies permet au maître de l’animal (et à l’équipe !) de s’y retrouver plus facilement : un plan de prévention “de base” comprendra la visite annuelle avec les vaccins nécessaires pour l’animal et les APE + API pour un an.
Leur but est de mettre en place une médecine préventive
car, si tout le monde est persuadé qu’il vaut mieux prévenir que guérir, l’habitude de venir consulter avant que l’animal soit malade est loin d’être courante !
Quel en est le contenu ?
Un plan de prévention propose un ensemble de services et produits, dont la valeur est calculée sur l’année.
Par exemple : visite annuelle ou bisannuelle comprenant vaccins et/ou bilan de santé, produits antiparasitaires internes et externes pour l’année.
Pourront s’y rajouter, plus tard, quand l’habitude des plans de prévention sera acquise, des plans proposants des interventions (détartrage, stérilisation…), un étalement des frais des maladies chroniques (diabète), (bien sûr au choix de la clinique vétérinaire et du client), et on peut imaginer aussi que des aliments, des produits d’entretien (lotions oculaires et auriculaires, shampooings, etc.) et des compléments alimentaires en fassent partie.
Comment ça fonctionne ?
Le prestataire de service met en place un logiciel qui indique, sur la fiche de l’animal, les éléments pour lesquels son maître a souscrit, ce qui permet de les délivrer au fil de l'année. C’est grâce à ce logiciel que le calcul du montant annuel du plan est faite, puis celle de la mensualité.
Les services rendus par ces logiciels sont différents chez tous les acteurs du marché, et sont compatibles ou non avec le logiciel professionnel utilisé par la clinique. Cela, ajouté à la possibilité d’une aide à la mise en place du service, d’un accompagnement des équipes dans les cliniques ou à distance, et la réactivité des société prestataires, fait partie des critères qui permettront de déterminer vers lequel se tourner.
Si le module est compatible avec le logiciel professionnel, il devient possible de voir immédiatement si l’animal bénéficie d’un plan de prévention, en accédant à sa fiche (cela permet aussi plus facilement aux auxiliaires vétérinaires de rappeler au client qu'il en bénéficie, pour qu’il vienne les chercher/les utiliser !).
Comment la clinique est-elle payée et combien cela coûte-t-il ?
Les sociétés qui proposent ce service mettent en place un prélèvement mensuel sur le compte des clients et reversent la totalité des prélèvements en un virement mensuel sur le compte de la clinique.
Le coût et le mode de paiement du service par le vétérinaire dépendent de la société partenaire : un droit d’entrée peut être facturé, et/ou un montant d’abonnement fixe mensuel et/ou un forfait fixe par plan mis en place.
La gestion des impayés dépend des prestataires, certains laissent les structures vétérinaires les assumer, d’autres proposent un accompagnement à la gestion des impayés et l’un d’entre eux une assurance en cas de premier impayé.
Le prestataire alerte la clinique en cas de rejet du prélèvement, représente la demande à la banque et, s’il n’y a toujours pas de paiement, prévient la clinique que le client devra venir régler les prestations utilisées, ou qu’il faut prévoir son remboursement au prorata des dépenses non effectuées. Si le client ne règle pas les prestations réalisées, la clinique utilisera ses moyens habituels de recouvrement des impayés.
Quelle en est la durée ?
Un plan de prévention est souscrit pour 12 mois et reconduit par accord tacite. Chaque année le client est prévenu de l'échéance du plan afin qu’il puisse faire part de sa volonté éventuelle d’y mettre fin ou de le modifier.
Un client est toujours libre d’aller consulter un autre vétérinaire.
Que peut-on proposer pour que les clients qui y souscrivent y voient un intérêt supplémentaire ?
Les cliniques peuvent proposer un service préférentiel (ou VIP ;)) aux adhérents au plan de prévention, comme des événements “porte ouvertes”, “réunion d'information”, "fête des rois"... Les ristournes ne sont pas indispensables, les clients étant favorables à la démarche qui facilite leur recours au vétérinaire et les aide à planifier leur budget soins.
Côté clients, les plans de prévention permettent de :
- «Faciliter l’accès à la médecine préventive
- Proposer une nouvelle facilité de paiement grâce à la mensualisation
- Accroitre l’observance des recommandations
- Impliquer le propriétaire dans une démarche globale de santé
- Dissocier les actes de leur règlement » - JC Vuillerme, SantéVet
Côté clinique, les plans de prévention permettent de :
- Fidéliser les clients
- Assurer une entrée d'argent fixe tous les mois
- Augmenter l'observance des produits anti-parasitaires
- Éviter la fuite des achats sur Internet ou en pharmacie, en animalerie
- Voir l'animal de façon régulière et détecter plus tôt des problèmes de santés en proposant des examens complémentaires.” - S. Fagnon, Premier VétoPlan
Pour toute information n’hésitez pas à prendre contact avec l’une des société qui proposent des plans de prévention en France.
www.preventioncare.fr
www.premierpetcareplan.com
www.oxane-vet.com
www.coveto.fr/my-plan-de-sante

Sources :
campus-management-veterinaire.fr : www.campus-management-veterinaire.fr/les-plans-de-prevention-mode-ou-realite/
www.santevet.com : www.santevet.com/articles/plans-de-prevention-le-budget-sante-animale-maitrise