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Soyez prudents dans vos avis professionnels sur Facebook.

30 septembre 2010

tchat

 

Le site canadien d’information vétérinaire "VIN news service" parle du risque existant pour l’image de la clinique si un effet de buzz se produit suite à un message. Il faut penser à respecter le secret professionnel sur les nouveaux médias (blogs, chats et forums publics).

Les remarques des salariés sur la clinique où ils travaillent, sur leurs collègues ou bien l’expression de leur désaccord avec certaines pratiques, les photos mises en ligne d’hospitalisés ou de chirurgie peuvent provoquer des réactions vives et un effet boule de neige (et même, Outre-Atlantique, donner lieu à des procès de la part de propriétaires des animaux concernés)

La consultation de votre Facebook par l'employeur potentiel est maintenant courante avant ou après un entretien d'embauche : veillez à l’image que vous donnez… Mais (au Canada et aux USA) si le candidat est écarté suite à ce type d'enquête et peut  prouver qu’il y a eu usage de son profil, il gagnera son procès pour discrimination.

Des poursuites judiciaires peuvent également être engagées pour  diffamation si une clinique concurrente est citée et critiquée; pour harcèlement à l’encontre d’un collègue; et, aux USA, un licenciement immédiat est autorisé lorsqu’il y a dénigrement de la structure par l’employé. Par exemple, les tribunaux ont confirmé le droit d'un employeur de licencier un employé sur la base des observations faites sur un blog personnel en dehors de ses heures de travail.

Il ne faudra pas s’étonner si, dans les prochains mois, un ajout concernant le respect du secret professionnel dans les nouveaux médias est intégré dans les contrats de travail ou dans le règlement intérieur des cabinets ou cliniques.

Un exemple de cet effet : un message est posté par une auxiliaire qui doit sauter sa pause déjeuner à cause de sa charge de travail : ses amis  réagissent, ses anciens collègues aussi, et ça tourne en campagne de  dénigrement de son employeur. Ce dernier le découvre parce que sa belle-mère est l’amie d’une personne qui  est intervenue dans la discussion… Le message était juste une information, sans récrimination de la part de l’employée, ce sont ses « amis » qui en ont fait une polémique.

Les clients commencent également à utiliser ces médias et cela peut être préjudiciable à l'image des cliniques, qui sont alors en difficulté pour trouver une réponse adaptée.

Enfin l’auteur de l’article termine par des conseils :

Ne pas se se rendre sur les pages d’un employé dont on est satisfait, il n’est pas nécessaire de tout connaître de la vie privée des gens avec qui on travaille. Cela peut être source de conflits ou de difficultés relationnelles.

Ne pas utiliser Facebook pour avoir des informations sur les postulants à un emploi.

Ne pas devenir ami avec un employé qui n’est pas un ami dans le monde réel.

Mais ne pas hésiter à utiliser Facebook pour enquêter sur des malversations éventuelles d’un employé, si vous pensez qu’il nuit à l’établissement par ses commentaires.

 

* 6 août 2010 - VIN NEWS SERVICE « Avec des amis comme ça… » (en anglais).

L'Essentiel n°187 Facebook : surveiller... sans surveiller

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