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ASV devenue étudiante vétérinaire

Art 692 Salome ASV puis veto Oniris

Salomé avait son bac scientifique et avait été acceptée en seconde année de "prépa" pour le concours vétérinaire (à Paris), mais elle a du arrêter ses études. Elle a alors travaillé dans une clinique du Val-de-Marne en tant qu'auxiliaire, et après un an de travail à temps plein, elle a entamé la formation d'ASV en alternance avec le GIPSA. Elle a été diplômée deux ans plus tard.

Son activité en tant qu'ASV lui plaisait beaucoup, mais elle gardait cette envie de prendre en charge l'acte médical en globalité (diagnostic, chirurgie...).

Elle n'abandonne donc pas son souhait de devenir vétérinaire, et décide de suivre des cours en candidat libre à la faculté Pierre et Marie Curie de Jussieu (Ile de France) en L2, car elle a une équivalence de L1 grâce à sa première année d'école préparatoire. Elle valide ses années de  L2  et L3 (obtenant donc sa licence), puis entame un master et suit simultanément les cours de la L2 prépa au concours en candidat libre : elle passe le concours véto B. (Le concours B est accessible aux élèves de licence de biologie.)

La première fois qu'elle se présente au concours, elle est admissible à l'écrit mais recalée à l'oral. Elle s'accroche, réussit le concours l'année suivante et elle intègre l'école vétérinaire de Nantes (Oniris) à la rentrée 2012.

Elle pense que si elle avait échoué au concours, elle aurait envisagé un autre métier en contact avec les animaux, la voie de l'éducation canine l'attirant beaucoup, ou alors aurait cherché à entamer une carrière dans la police scientifique.

Le parcours vétérinaire qu'elle choisira n'est pas encore déterminé, elle est très intéressée par le comportement animal, les urgences vétérinaires et la faune sauvage.

Elle témoigne avoir trouvé plus facile d'apprendre ses cours pendant sa formation d'ASV, car il lui fallait trouver des explications et des réponses pour les clients. L'obligation actuelle de mémoriser beaucoup de notions théoriques nécessite de reprendre un rythme scolaire et se replonger le soir dans les notes prises en cours. Elle attend avec impatience de se trouver à nouveau en contact avec la pratique.

Salomé précise qu'il faut être conscient des réalités financières et scolaires avant de se lancer : pas de salaire lorsqu'on est étudiant, et après la journée à l'école il faut se remettre à ses cours.

Son expérience professionnelle d'ASV lui permet d'apprécier les conférences présentant des cas cliniques, animées par des vétérinaires praticiens, qui contrebalancent le côté très théorique de nombreux cours magistraux.

Elle regrette qu'à l'école vétérinaire de Nantes Oniris il n'y ait pas une équipe d'ASV, ce qui permettrait aux étudiants d'apprendre à travailler avec les auxiliaires et d'avoir une idée des tâches qui incombent à chacun.

Devenir vétérinaire ne changera pas sa considération à l'égard de ses collègues ASV, et elle est particulièrement sensible au progrès qu'il reste à faire dans certaines structures.Salome ASV puis veto

 

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