Actualités pour les ASV

Une "mutuelle" ou complémentaire santé pour les salariés des cliniques vétérinaires à partir de janvier 2016.

Médicaments Datos Pegados

À partir de janvier 2016, en France, le projet de loi sur la sécurisation de l'emploi, signé en juin 2013, prévoit que tous les salariés du secteur privé devront se voir proposer une complémentaire santé d'entreprise.

Pour tous les salariés, une complémentaire santé d'entreprise à partir de janvier 2016.

Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, devront proposer à leur(s) salarié(s) une couverture par une assurance complémentaire santé d'entreprise, ou complémentaire santé collective, au plus tard le 1er janvier 2016.

Le coût de cette assurance sera co-financé par l'employeur et le salarié.

L'employeur devra payer la moitié de la cotisation (au minimum) et le salarié l'autre moitié. Le coût prévisionnel pour les garanties obligatoires de base est d'un peu plus d'une trentaine d'euros mensuels (32,46 €). (50% pour l'employeur et 50% pour le salarié = 16,23 €). L'employeur peut, s'il le souhaite, prendre en charge le financement de plus de la moitié de la cotisation mensuelle.

La loi prévoit un "panier de soins" minimum c'est à dire un niveau de remboursement minimum garanti pour le ticket modérateur, le forfait journalier hospitalier, les soins de prothèses dentaires et un forfait optique. Le panier de soin retenu par la branche offre des garanties supérieures à ce minimum.

Quelle complémentaire choisir ?

Une complémentaire santé d'entreprise peut être souscrite auprès d'une compagnie d'assurance ou d'une mutuelle, d'un organisme de prévoyance, mais aussi auprès des banques, (qui arrivent sur ce marché). Jusqu'à présent, l'échéance de l'obligation a fait fonctionner la concurrence. On peut supposer qu'une fois la mise en place effectuée, les tarifs augmenteront (dès 2016 car les 2 % de taxe et les 2 % pour la portabilité (1) n'ont souvent pas été "prévus" dans les contrats proposés, ou dans 2 ans (à la fin des premiers contrats souscrits)).

Le choix  du prestataire est libre, mais le "panier minimum" est défini par l'Etat et est obligatoire, il doit être garanti par l'organisme choisi.

Un travail de  négociation est en cours depuis 2014 dans la branche vétérinaire entre les partenaires sociaux (SNVEL et syndicats de salariés) : un appel d'offre a été fait en 2015 afin de proposer aux employeurs une liste d'assurerus qui respectent les granties définies. Le but de cet appel d'offre  était d'obtenir des garanties minimales intéressantes et des tarifs d'options raisonnables (les options permettent d'être mieux remboursé, mais l'employeur n'a pas l'obligation de les financer). Les tarifs de cotisation seront bloqués pendant 2 ans.

Parmi les organismes qui ont répondu à cet appel d'offre, c'est l'AG2R qui a été retenu. Des courriers d'information seront expédiés aux entreprises vétérinaires dans le courant du mois d'octobre et novembre. 

AG2R : OFFRE DE SANTÉ À DESTINATION DE LA CCN CABINETS CLINIQUES VÉTÉRINAIRES

Via ce lien vous trouverez le tableau des garanties et des cotisations.

En plus de la couverture complémentaire des frais de santé, un autre avantage d'une mutuelle d'entreprise est qu'il n'y a pas d'exclusion en fonction de l'état de santé, du sexe ou de l'âge d'un salarié.

Même s'il y a une recommandation du SNVEL, les employeurs restent libre de souscrire la complémentaire santé auprès de n'importe quel organisme.

Quand votre employeur aura fait son choix, il vous informera du nom de l'organisme chargé de mettre en place la complémentaire santé d'entreprise. Des lettres types vous seront fournies par cette mutuelle pour résilier vos contrats en cours, si vous faites partie des salariés dans l'obligation d'y souscrire. La mutuelle d'entreprise se chargera ensuite de toutes les démarches (un peu comme lorsqu'on change d'opérateur de téléphone mobile).

(La branche vétérinaire avait déjà négocié une complémentaire santé facultative pour les salariés, dont les garanties dépassent le panier minimum. (Vauban Humanis - Adéis)).

À quoi sert une complémentaire santé ?

Une complémentaire santé sert à rembourser une partie du coût des médicaments ou des frais de santé qui n'est pas prise en charge par la Sécurité Sociale. Attention ! Elle ne rembourse pas la totalité des frais engagés.

Exemple : le remboursement des lunettes.

La sécurité sociale rembourse la monture de lunettes à 60 % sur la base d'un tarif fixé à 2,84 euros (pour les plus de 18 ans).
Même si la mutuelle rembourse à 300 % les frais de monture, elle versera 3 x 2,84 €... Ce qui ne correspondra pas au prix que vous aller payer !
Mais un système de forfait de remboursement peut être mis en place par les complémentaires santé, par exemple 150 € pour des frais de lunettes, tous les 3 ans.

Après avoir quitté l'entreprise, si des droits au chomage sont ouverts, la couverture santé et prévoyance est maintenue pendant 12 mois. C'est la portabilité.

La mutuelle d'entreprise permettra de ne pas avoir à payer les cotisations pendant ces 12 mois, ce qui n'est pas le cas lorsque les contrats sont souscrits auprès d'indépendants. Les salariés ayant démissionné, ou licenciés pour faute grave, ne bénéficient pas de cette possibilité d'allongement.

En pratique, comment cela va-t-il se passer ?

Votre employeur va vous proposer de souscrire à une complémentaire santé. Si elle est plus avantageuse que votre contrat en cours, vous êtes obligé d'y souscrire.

Si vous avez un autre contrat, ou que vous êtes souvert par la complémentaire de votre conjoint, vous pouvez refuser (voir "dispenses prévues").

Avantage fiscaux pour l'entreprises de moins de 10 salariés :

les cotisations versées par l’entreprise sont considérées comme des charges de personnel et à ce titre, sont déductibles du bénéfice imposable ;

les entreprises de moins de 10 salariés sont exonérées du forfait social.

La cotisation à la complémentaire santé sera imposable pour le salarié (part salariale + part patronale)

La part patronale est considérée comme un avantage en nature, il en résultera une hausse d'impôt pour les salariés.

Puis-je refuser la mutuelle d'entreprise que me proposera mon patron ?

Oui, sous certaines conditions : voir sur le site de l'Etat "Peut-on refuser la complémentaire santé (mutuelle) de son entreprise ?"

Dispenses prévues par l'accord de branche.

Sous certaines conditions le salarié peut demander une dispense d'afficliation à son employeur : (la demande doit obligatoirement être faite par écrit et renouvelée chaque année).

– le salarié est déjà couvert par une assurance individuelle frais de santé à la date de mise en place des garanties collectives obligatoires définies dans l'accord ou à la date d’embauche si elle est postérieure à cette mise en place. La dispense vaut jusqu’à échéance du contrat individuel s’il le justifie par écrit et au moyen des documents nécessaires auprès de l’employeur ;

– le salarié est bénéficiaire d’une couverture complémentaire en application de l’article L. 861-3 du code de la sécurité sociale (CMU-C) ou d’une aide à l’acquisition d’une complémentaire santé en application de l’article L. 863-1 du code de la sécurité sociale (ACS), s’il le justifie par écrit et au moyen des documents nécessaires auprès de l’employeur ;

– le salarié en contrat à durée déterminée d’une durée inférieure à 6 mois qui bénéficie ou non d’une garantie individuelle « frais de santé » ;

– le salarié est en contrat à durée déterminée d’une durée au moins égale à 6 mois qui justifie auprès de l’employeur, par écrit et au moyen des documents nécessaires, d’une couverture individuelle complémentaire « frais de santé », à un niveau de garanties au moins équivalentes à celles définies par la branche ;

– le salarié en contrat de professionnalisation à durée déterminée d’une durée au moins égale à 12 mois, s’il justifie auprès de l’employeur, par écrit et au moyen des documents nécessaires, d’une couverture individuelle complémentaire « frais de santé », à un niveau de garanties au moins équivalentes à celles définies par la branche ;

– le salarié à temps partiel dont la cotisation au dispositif collectif de garanties définies dans le présent accord représente au moins 10 % de sa rémunération mensuelle brute ;

– le salarié qui bénéficie par ailleurs, en tant qu’ayant droit, d’une couverture collective « frais de santé » et qui le justifie annuellement auprès de l’employeur. Le salarié dispensé d’affiliation ne bénéficie ni de la portabilité des droits en santé ni des avantages sociaux liés au contrat obligatoire et collectif.

Sur le site de l'AG2R : le texte de l'avenant en PDF. Il sera inclu dans la convention collective du personnel des cliniques vétérinaires sur le site Légifrance après sa parution au Journal Officiel. (Cf l'article "Convention collective nationale des cabinets et cliniques vétérinaires" sur ASVinfos), et les liens vers les documents nécessaire, courrier de résiliation, courrier de refus de la mutuelle d'entreprise, dossier de présentation des garanties... : AG2R : CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE des cabinets et cliniques vétérinaires (personnel salarié)

Et aussi, sur le site de l'Etat : "Pourquoi cotise-t-on à des mutuelles santé ?
www.service-public.fr. Lien pour les employeurs : Mutuelle d'entreprise : les obligations de l'employeur Publié le 15 septembre 2015 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Renseignements des employeurs auprès du SNVEL (Syndicat National des Vetérinaires d'Exercice Libéral) www.snvel.fr

Une possibilité de mutuelle facultative avait été mise en place pour la branche vétérinaire en 2011 : Mutuelle santé conventionnelle

Formation téléphone Vetnurses

En Grande Bretagne, cet été, le laboratoire Virbac a mis en place un partenariat pour le perfectionnement de la prise en charge téléphonique des clients, destiné au standardistes et aux vetnurses, et proposait quatre dates de formation.

Le tarif demandé pour la journée (comprenant le repas et les rafraîchissements) est de 182 € hors taxes pour les vetnurses dont les cliniques ont un contrat "vaccins"avec Virbac et 273 € HT pour les autres.

Adresse du site des ASV anglaises : vetnurse.co.uk (en anglais)

Croix-rouge de Maisons-Alfort : consultations gratuites vétérinaires le premier jeudi de chaque mois.

SAPAH : Soigner l’Animal Pour Aider l’Homme

Des consultations vétérinaires gratuites sont proposées aux personnes les plus démunies chaque premier jeudi du mois dans les locaux de la Croix rouge de Maisons-Alfort.

Elles sont asssurées par des étudiants de l'école vétérinaire encadrés par un vétérinaire.

Croix-rouge SAPAH-

SAPAH
Chambre 103
6 rue Pierre Curie
94700 Maisons-Alfort

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Site : Délégation locale de la Croix-rouge française de Maisons-Alfort

M6 : "Zita, dans la peau d'une assistante vétérinaire" : vendre du rêve à la TV

04 août 2012

tv

 

Émissions à voir ou à revoir... à propos du métier d'auxiliaire vétérinaire, (d'assistant(e) vétérinaire)

Vétérinaire, ça fait rêver, mais c'est un diplôme qui n'est accessible qu'à un petit nombre de personnes. Les espoirs basculent donc vers notre métier, sans que les candidat(e)s se représentent ce que c'est réellement...  ni le faible nombre de postes disponibles.

Ce qui fait actuellement le buzz, c'est le retour de l'émission “Zita, dans la peau de...” qui reprend sur M6. "Zita, dans la peau d'une assistante vétérinaire" sera diffusé le mardi 7 août à 20:50

La bande annonce est accrocheuse car le titre du second magazine diffusé à la suite est "Zita, dans la peau d'une naturiste...". De là à envisager un certain nombre de plaisanteries le lendemain au travail il n'y a qu'un pas...

Pour un visionnage de l'émission : M6 Replay

et la page du magazine "Zita..." sur le site de M6

 

À voir sur le même thème "métier" : Les animaux de la 8 - Auxiliaire vétérinaire.

Et, dans un registre plus sérieux, les présentations de notre métier en vidéo : Le métier d'ASV en vidéo

 

Vente des chiots et chatons : nouvelles règles pour les particuliers à partir de janvier 2016

Nouvelles obligations vente chien et chat 2016

À partir du 1er janvier 2016, toutes les annonces de portées publiées sur les sites commerciaux devront contenir les informations suivantes :
- le numéro de portée si l’éleveur ne produit et ne déclare au LOF ou au LOOF qu’une seule portée par an
- le numéro de SIREN pour tous les autres
Et pour tous :
- l’âge des animaux à céder
- le numéro d’identification ou celui de la mère
- l’inscription ou non à un livre généalogique
- le nombre d’animaux de la portée

Le Conseil national d’orientation de la politique animale et végétale - CNOPSAV - a travaillé plusieurs mois afin d'élaborer une ordonnance dont l’objectif est de mieux réglementer l’élevage des chiens et des chats et de permettre ainsi d'encadrer les éleveurs non-déclarés. Les associations de protection animale sont représentées au sein de ce conseil.

L'objectif annoncé de cette nouvelle loi est de combattre les trafics d'animaux, dissuader les particuliers de faire reproduire leur animal et tenter de lutter contre l'abandon en faisant diminuer l'offre de chiots et chatons.

A partir de janvier 2016, une personne qui veut produire et ensuite vendre un chiot ou un chaton doit se déclarer auprès de la chambre d'agriculture et obtenir un numéro SIREN.

Cette formalité administrative a donc pour but de dissuader les particuliers de faire reproduire leur animal. Les sites de petites annonces ne pourront plus afficher des offres pour chiots et chatons sans la mention du numéro SIREN de l'éleveur. Un algorithme permettra d'empêcher l'utilisation de numéros aléatoires.

En dehors des sites de petites annonces avec lesquels des accords ont été passés afin de bloquer la mise en ligne d'annonces ne comportant pas de numéro SIREN ou de portée, une amende de 750 € sera exigible si le numéro SIREN est oublié sur une annonce. Si la fraude est constatée, (absence de numéro SIREN) l'amende prévue est de 7500€.

Les particuliers qui produisent une portée annuelle d'animaux inscrits au livre des origines seront exemptés de l'obligation s'ils ont obtenu un numéro de portée. Voir les informations pour les éleveurs amateurs sur les sites de la SCC et du LOOF.

Affiche Ministere de lAgriculture vente chiens et chats

Flyer du ministère.pdf

http://agriculture.gouv.fr (Site du ministère de l'Agriculture) 1er janvier 2016 : de nouvelles règles pour l’élevage et la vente de chiens et de chats

 www.chiens-online.com (site grand public de la SCC) Ordonnance du 7 octobre 2015 : Elle prendra effet le 1er janvier 2016

www.chiens-online.com (site grand public de la SCC) : Ordonnance du 7 octobre 2015 : Note aux éleveurs

8/10/2015 30millionsdamis.fr Une nouvelle réglementation sur la vente de chiens et chats

15/09/2015 30millionsdamis.fr Vente des chiots sur Internet : une nouvelle réglementation bientôt publiée

Avis de l'ANSES à propos de 2 produits vétérinaires

23 juillet 2012

ANSES logo

Deux communiqués de presse de l'ANSES ont été publiés le 20 juillet dernier, l'un à propos des colliers insecticides pour chats et chiens Seresto, l'autre d'un antiparasitaire interne et externe pour bovins, le Closamectin "pour-on" solution.

Des réactions cutanées locales (dépilation, érythème, prurit) ont été constatées lors de la mise en place du collier sur environ 1 chat sur 375, et 1 chien sur 3030.

Dans de très rares cas, la réaction locale observée est plus marquée (brûlure, ulcère). Chez le chien, les déclarations sont essentiellement des suspicions de manque d’efficacité du produit vis-à-vis des tiques (1 cas pour 1691 chiens traités).

En ce qui concerne le produit pour bovins, bien que la fréquence d’apparition des symptômes reste très rare (de l’ordre d‘un animal atteint sur 50 000 traités), l'ANSES souhaite informer les praticiens des effets indésirables décrits, qui concernent le plus souvent des symptômes neurologiques (ataxie, difficulté locomotrice), une perte de vision parfois irréversible, et des troubles du comportement alimentaire (anorexie) et de la digestion (diarrhée). Ces symptômes pourraient être dus à une intoxication au closantel alors qu’aucun surdosage ni léchage avérés n’ont été rapportés. Des réactions ont ainsi été rapportées chez 32 bovins et ont conduit à la mort ou à l’euthanasie de 11 animaux.

L’Anses invite les vétérinaires à lui transmettre les effets indésirables susceptibles d’être liés aux COLLIERS ANTIPARASITAIRES SERESTO

L’Anses invite les vétérinaires à lui transmettre les effets indésirables susceptibles d’être liés au médicament vétérinaire CLOSAMECTIN POUR-ON SOLUTION POUR BOVINS

L'Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV) assure, sous l'autorité du directeur général de l’Anses, l'ensemble des missions confiées à celle-ci dans le domaine de la pharmacie vétérinaire. Elle est dotée pour cela d'un pouvoir d'évaluation scientifique, de contrôle et de décision. Elle est, entre autres, chargée des autorisations relatives aux médicaments vétérinaires. Elle coordonne l'inspection des établissements pharmaceutiques vétérinaires et le système de pharmacovigilance. Elle exerce également des missions de surveillance et de contrôle quant à la qualité des médicaments.

Lien pour faire les déclarations en ligne d'effets indésirables des médicaments vétérinaires : pharmacovigilance vétérinaire

Ils partent avec nous.

20 avril 2013.

Ils partent avec nous-vignette

 

La 28ème campagne "Ils partent avec nous" a été lancée. Elle s'adresse aux propriétaires d'animaux pour tenter de lutter contre les abandons.

Des livrets et une affiche sont expédiés à tous les cabinets et cliniques vétérinaires. Ils peuvent être commandés directement en ligne ici.

54% des foyers en France possèdent un chien ou un chat en 2013, et 42% des possesseurs considèrent l’organisation des vacances avec un animal de compagnie comme un casse-tête.
Une proportion non négligeable qui montre que les départs en vacances peuvent encore se révéler difficiles lorsque l’on possède un chien ou un chat. Néanmoins, seuls 5 % des possesseurs vont jusqu’à considérer cela comme une corvée.

Le site ilspartentavecnous.org propose une liste des adresses et des numéros utiles pour faire garder son compagnon.
Quelques unes des nombreuses recommandations des professionnels : "Éviter de promener son chien aux heures les plus chaudes, lui proposer régulièrement à boire et surtout ne jamais le laisser enfermé dans un voiture en plein soleil.

Sur les 80.000 animaux qui sont encore abandonnés chaque année, 80% le sont lors des départs en vacances.

Un n° azur 0810 150 160 (prix d’un appel local depuis un poste fixe) sera ouvert de mai à août pour renseigner les possesseurs qui n’ont pas accès à Internet afin qu’ils s’organisent au mieux avant le départ à l'approche des vacances.

 

 

Session de formation : Comportement normal et bien être du chat

gipsapetiteFormation des auxiliaires organisée par le GIPSA et animée par les vétérinaires comportementalistes de l’AFVAC et ZOOPSY.

« Une revue des connaissances récentes sur le comportement du chat pour optimiser les premiers conseils donnés aux propriétaires ainsi que l’accueil et la manipulation des chats à la clinique. »

Mardi  16 novembre à Pau

Mardi  23 novembre à Montpellier

Jeudi  9 décembre à Nantes

Mardi  7 décembre à Besançon

Mardi  18 janvier 2011 à Nice

Mardi  8 février à Strasbourg.

Remplissez dès maintenant le bulletin de préinscription. Accès calendrier des sessions du GIPSA ici.

Élise, auxiliaire vétérinaire devenue vetnurse en Grande Bretagne.

Union-Jack

 

Je m’appelle Elise, j’ai obtenu mon diplôme de l’Institut Bonaparte de Strasbourg en juin 2012, et je suis actuellement veterinary nurse à Londres.

Elise partage son expérience professionnelle en Grande Bretagne. Elle tient également un blog : "Une grenouille au pays des Rosbeefs".

À l’école ou en stage, tous les vétérinaires que j’ai pu croiser me disaient que les vet nurses aux US ou en Grande Bretagne, c’était le rêve : des professionnelles au top. J’ai donc voulu partir au Royaume-Uni pour compléter mes connaissances et acquérir des compétences. Au final, même si ça n’a pas toujours été facile, c’est un choix que je ne regrette pas. Et, s'il y en a parmi vous qui seraient tenté(e)s par l’aventure, voilà quelques clés, qui je l’espère, pourront vous aider !

Arrivée au Royaume-Uni :

Outre le logement, la carte SIM, et l’Oyster card à Londres, quand tu veux travailler en Grande Bretagne il te faut un NI Number (c'est un peu l'équivalent de notre numéro de sécurité sociale..). Il s’obtient en prenant rendez-vous dans un Job Centre (= Pôle emploi). C’est un numéro qui est propre à chaque résident du Royaume Uni. Il est unique et indispensable pour avoir un travail légal.

Ensuite, si tu veux devenir VN (Veterinary Nurse), tu dois contacter le Royal College of Veterinary Surgeons. Chaque Vetnurse, chaque Vet, chaque Human Nurse, chaque Doctor en Angleterre, doit être enregistré à l’Ordre de sa profession respective. Pour être une RVN (Registered Veterinary Nurse), il faut s’enregistrer auprès du RCVS. L’enregistrement, (la cotisation) est à renouveler tous les ans contre une poignée de livres sterlings.

Si tu es une Oversea vetnurse, c'est à dire que tu as eu ton diplôme ailleurs qu’en UK, tu dois compléter et envoyer au RCVS un dossier afin de prouver l'obtention de ton ou tes diplômes et de montrer tes compétences.

http://www.rcvs.org.uk/registration/how-to-register/overseas-qualified-veterinary-nurses/

L’anglais.

J’ai eu des cours d’anglais scolaire en France, mais les langues n’ont jamais été mon point fort. Du collège à l’université, jamais aucun prof d’anglais n’a vraiment réussi à me passionner. La grammaire, les verbes irréguliers c’est chiant et t’en vois pas l’utilité avant d’être complètement immergée dans le pays. Du coup, quand je suis arrivée à Londres, je savais à peine me présenter et mon accent n’était vraiment pas terrible.

Dans un premier temps, j’ai décidé de prendre des cours qui me permettraient de me sentir plus à l’aise à l’oral. On répétait des mots et des phrases jusqu’à ce que l’accent et la structure soient acquis. Après ça, j’étais un peu moins timide, et je me suis lancée dans le bénévolat dans une Pet Charity du Nord de Londres : The Mayhew Animal Home. Je m’occupais des chats, j’étais au contact des autres bénévoles et du staff, tous des anglophones. Mais il me manquait toujours la grammaire et les verbes irréguliers…
Du coup, je suis allée sur les vrais bancs de l’école ! Londres est divisée en “council” (= quartiers). Comme il y a une très forte proportion d’immigré étranger, certains councils ont eu la bonne idée de créer des cours d’anglais gratuits pour les adultes, généralement dans les écoles primaires.

Et puis j’ai trouvé un job, dans la clinique où je suis actuellement. Ma progression en langue, du coup, a été phénoménale ! Je suis entourée d’anglais : Angleterre, Pays de Galles, Irlande, Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Etat-Unis, il ne manque qu’un écossais ! Je suis de plus en plus à l'aise en anglais. Et, grâce au latin, la pratique de l’anglais en médecine vétérinaire, n’est vraiment pas un problème. La plupart des noms « compliqués » viennent du latin ou du français, du coup, excepté la prononciation, ça fait de moi le petit génie de la clinique ! Avec mes collègues, mon niveau à l’anglais est bon, là où ça devient plus difficile c’est avec les clients. En France vous connaissez surement aussi ces clients qui n’osent pas appeler leur chatte une chatte, un anus un anus, etc… Ils emploieront toutes les métaphores du monde pour essayer de vous faire comprendre que leur chatte a un prolapsus anal suite une constipation de plusieurs jours. Et bien quand ces métaphores sont en anglais, ce n’est pas vraiment évident de comprendre de quoi ils essayent de me parler. Plusieurs fois j’ai été obligé de demander à mes collègues de les prendre au bout du fils parce que la conversation n’aboutissait pas.

Je n’ai passé aucun diplôme d’anglais, ni TOIEC, ni Cambridge. Le RCVS ne me l’a pas demandé pour le moment, et je n’en vois pas vraiment l’utilité.

Formations & Examens

Pour les courageux et courageuses qui voudraient passer leur diplôme directement en Angleterre, sachez qu’il y a différentes écoles.

Il faut aller dans un College (= université) qui propose des cours pour être vet nurse. Il y a différents Colleges, avec différentes règles, mais qui aboutissent tous au même diplôme. Au sud de Londres, il y a 2 principaux College qui proposent la formation : dans un cas les élèves sont à l’université 1 à 2 jours par semaine et le reste du temps en clinique, dans l’autre College, l'alternance est de 2 mois en clinique et 2 mois à l’université.

Tout personnel soignant vétérinaire, ayant travaillé depuis au moins 5 ans, peut postuler au près du RCVS pour passer le diplôme. Il faut alors envoyer un dossier complet, démontrant ses compétences.

Quel que soit le choix fait pour devenir vet nurse, les parcours aboutissent tous aux mêmes examens : 3 QCM (Sécurité & Loi, Anat & Physio, Lab & Imagerie), et l’OSCE (l’équivalent du Grall !) THE examen pratique !

Les QCM c’est : 300 à 600 questions, 4 propositions, 1 seule bonne réponse, pas de point négatifs, 1 minute par questions.

L’OSCE c’est : 12 sujets parmi 32, 6 minutes par sujet, 3 étapes clés rédhibitoires par sujets. De ma vie, c’est l’exam’ le plus dur que j’ai eu à passer : 6 minutes pour réaliser un Robert-Jones parfait… J’ai eu l’occasion de discuter avec d’autres overseas d’Afrique du sud ou d’Australie qui disaient ne venir en Angleterre que pour ce diplôme. Il est, parait-il, reconnu partout car réputé comme étant le plus difficile à obtenir.

 

Travailler en United Kingdom

Après avoir envoyé mon dossier au RCVS et perfectionné mon anglais, j’ai fini par trouver une clinique où travailler quelques jours par semaine. J’ai commencé comme kennel assistant, et au fur et à mesure des semaines, à force de travail et de motivation, j’ai fini par dégoter un job de veterinary nurse à temps plein.

Un temps plein en Angleterre, c’est minimum 40h par semaine. Les heures sup’ et les week-ends sont calculés sur le même taux horaire que des heures normales. Il y a en Angleterre, une semaine de moins de congés payés qu'en France (quatre semaines, donc). Le salaire de départ d’une RVN au UK est de 14000£ par ans. Il peut évoluer jusqu’à 25000£ par ans en fonction de la position occupée (Head nurse, Membre du RCVS, Examinateur,…) et des formations complémentaires (CPD) effectuées (y compris pendant la formation de départ). En Angleterre, le patron est roi, en France la protection du travail et du salarié est beaucoup plus importante.

Les anglais portent l’uniforme depuis qu’ils vont à l’école. Tous les personnels soignants vétérinaires à un code couleur unifié à travers tout le pays. De Portsmouth à Durham en passant par Londres, toutes les RVN sont en vert et les Student Veterinary Nurse en bleu (blanc rayé vert = anciens uniformes). [J’ai quand même pu voir un nurse, tout de vert vêtu, avec une crête punk rouge de 15 cm !]

Je suis arrivée en Angleterre en me disant : « Cool, tout ce que je fais illégalement en France, je vais pouvoir le faire aux yeux de tous en Angleterre. » FAUX ! Tout ce qui est illégal en France, reste illégal au UK. Interdiction de faire des injections intraveineuses, de poser des cathéters, d’intuber, d’induire une anesthésies, de détartrer ou de polir, de vendre des vermifuges si l’animal n’a jamais été vu au préalable, etc… Seuls les premiers soins sont autorisés ainsi que, tout autres actes sous la responsabilité du vétérinaire. Traduction : On a le droit de faire tout ce que le vétérinaire nous demande de faire. A nous de connaitre nos limites et de dire « Non, je ne veux pas, parce que j’ai n’ai jamais appris à… ». Les vet nurses n’apprennent pas à l’école à poser des cathéters, elles l’apprennent avec leur vétérinaire et ont la possibilité de faire des formations (CPD) sur ces sujets (sutures, traitement par voie intraveineuse, dentisterie,…)

Malgré tout, nous avons en Angleterre plus de prérogatives qu'en France. Les clients nous respectent, et nous écoutent. Bien sûr il y aura toujours ceux qui veulent parler UNIQUEMENT au vétérinaire, mais d’un point de vue strictement hiérarchique, mon supérieur c’est ma Head nurse, pas le vet ! (P.S. : Le stéthoscope autour du cou, c’est magique pour se faire respecter et écouter.)

Mon travail à Londres

Ma clinique, à prédominance canine, fait partie d’un groupe de cinq cabinets au sud de Londres. Il y a trois vétérinaires, dont une spécialiste en orthopédie. Il y a également deux réceptionnistes. Nous sommes six nurses (Register Veterinary Nurse = RNV, et Student Veterinary Nurse = SVN) à nous relayer tous les jours de la semaine et le week-end. La clinique est ouverte du lundi au vendredi de 8h à 20h, le samedi de 9h à 16h et le dimanche de 10h à 16h.

Une journée type commence à 8h avec les soins des animaux hospitalisés et en pension. De 9h à 12h, deux vétérinaires consultent pendant que le 3ème finit les soins et commence les chirurgies. De 12h à 15h, les pauses déjeuners et les chirurgies se succèdent. L’après-midi, deux vétérinaires sont en consultations pendant que nous nous occupons de nos patients hospitalisés. De même, nous avons, nous aussi en tant que nurses, nos propres consultations ; nous faisons les coupes de griffes, les secondes vaccinations chez les chiots et chatons (hors rage), les séances de KLaser, les retraits de points, etc. De midi à 15h, nous sommes chargées de nettoyer les salles de consultation ainsi que la salle d’attente. Les salles seront nettoyées à nouveau entièrement à la fermeture de la clinique. 

Nous sommes équipés d’une salle de préparation, d’un laboratoire, d’une radio semi-numérique (avec cassette), d’un échographe, d’une tour de laparoscopie, de deux salles de chirurgies (dont une réservée aux chirurgies orthopédiques), d’un chenil, d’une chatterie, d’une quarantaine, d’une pharmacie et de deux salles de consultation.

Je suis leur nouvelle orthopedic et laparoscopic nurse. Je gère la salle de chirurgie et les instruments dédiés, je monitore ces chirurgies, et m’occupe des radios pré et post-op. Quand certains patients ont besoin de rééducation, je dois trouver des exercices de physio’ à leur faire faire, ou prévoir des séances de KLaser.

Mes patients francophones (souvent bilingues) sont mis sur un piédestal, et peu importe leurs motifs d’hospitalisation, je deviens leur nurse personnelle. C’est grâce à eux que je me perfectionne chaque jour d’avantage. Je dois être capable de répondre à toutes les interrogations des clients. Ca veut dire que je dois très bien connaitre mon sujet en anglais, pour pouvoir le traduire et rassurer les clients. Comment va se dérouler telle ou telle chirurgie ? Comment va le foie de Kiki et comment cela va peut-être évoluer ? Dans les cas où les clients ne parlent pas bien anglais c’est d’autant plus important pour moi, impossible de me défausser en disant « Ne vous inquiétez pas, le vet’ va vous expliquer. »

A l’inverse, j’ai aussi des patients anglais qui partent en France, pour des vacances par exemple. Là, ce sont des questions de vocabulaire que l’on me pose. « Et s’il fait une crise d’épilepsie pendant nos vacances à Paris, comment dois-je le dire au vétérinaire français?... » Il s’agit de rassurer le client « Ne vous inquiétez, tous les vétérinaires parlent anglais » {N’est-ce pas ?} et de leur donner une petite note écrite en français. « Bidule, souffre d’épilepsie, il est couramment traité avec bla bla … ». 40h par semaine, ça ne parait pas énorme. Pourtant, 40h, en anglais, je vous assure c’est épuisant. Quand j’ai un client à qui je peux parler français, c’est à la limite reposant, surtout quand vient le vendredi soir !

 

Professionnellement et personnellement, devenir veterinary nurse à Londres est l’une des expériences les plus enrichissantes de ma vie. Non seulement j’en apprends toujours plus sur mon métier, mais je découvre également le Pays de Rosbeefs. Je vous invite d’ailleurs à suivre les aventures et découvertes de mon Prince Charmant, notre Fidèle Félin et Liilly Grenouille sur le blog : Une Grenouille au Pays des Rosbeefs [     http://grenouilleaupaysdesrosbeefs.overblog.com/    ]

 

 

Nutri Génia, soutien nutritionnel pour chiots et chatons

15 janvier 2014.

Nutri Genia vignette

Génia propose une nouvelle gamme de produits de de soutien nutritionnel pour chiots et chatons.

La société Génia propose depuis peu Nutri Génia, gamme complète de produits de soutien nutritionnel disponible chez les vétérinaires.

Les cinq produits qui la composent permettent de répondre aux besoins des chiots et chatons. Cette gamme peut également s’adresser aux animaux malades ou convalescents.

· Nutri Génia stimulant, booster énergétique adapté aux besoins des chiots et des chiens faibles et convalescents.

· Nutri Génia fortifiant, gel fortifiant à utiliser en phase de dénutrition chez le chien ou le chat et en phase critique de croissance apportant une couverture en oligo-éléments, en vitamines, en acides aminés essentiels et en énergie

· Nutri Génia hydratation, réhydratant liquide à utiliser lors de phases de déshydratation liées à des affections ou à des situations de stress important ;

· Nutri Génia flore digestive, pansement intestinal permettant la stabilisation du bilan des électrolytes et de l'eau en cas de risques de troubles digestifs (diarrhées) ;

· Nutri Génia colostrum, substitut de colostrum permettant d’apporter une immunité locale rapide et efficace en cas de prise de colostrum incomplète.

Pour plus d’informations, www.genia.fr

La poule, animal de compagnie après chat, chien et lapin ?

février 2013

Les poules ont la cote !

Déjà en augmentation dans les villes, où les citadins commencent à avoir une poule "de compagnie" s'ils ont un petit jardin, voire même un simple balcon, des communes font adopter des poules pondeuses pour qu'elles mangent les déchets alimentaires du foyer.

Une solution écolo pour réduire le volume de déchets des ménages. En prime, des oeufs à ramasser, et un rappel de souvenirs d'enfance...

À Barsac, un contrat d'adoption est signé entre la commune et les habitants qui s'engagent à garder les poules au moins 2 ans, (des Marans, poules rousses assez sociables) et de ne pas adopter de coq pour la tranquillité du voisinage.

Pour ceux qui n'ont pas de jardin, la commune de Barsac envisage un poulailler communal où les gens viendront apporter leurs déchets et récupérer des oeufs...

24 février 2013 AFP Dans les jardins, la poule composteuse gagne du terrain

 

Un animal plus serein avec PetsCool, gamme complète d’aromathérapie

PetScool du laboratoire Axience contre le stress

PetsCool est un produit d’aromathérapie multi-espèces à base d’huiles essentielles de valériane, de vétiver, de sauge et de basilic. Sa formulation unique à l’efficacité prouvée contribue à atténuer les réactions au stress de l’ensemble des mammifères (chiens, chats, lapins, rongeurs, chevaux...) et des oiseaux. Plus attentifs et réceptifs, ils sont apaisés sans être sédatés.

 

PetsCool pour chien, chat, cheval, furet, lapin, rongeurs, oiseaux

 

PetsCool peut être conseillé aux propriétaires d’animaux lors de l’apparition de situations stressantes telles qu’un déménagement, l’arrivée d’un nouveau congénère, un long transport, un départ en vacances ou une visite chez le vétérinaire. De même, PetsCool peut être proposé aux propriétaires relatant des manifestations de stress chez leur animal comme de l’agressivité, des griffades, du marquage urinaire ou un léchage excessif.

Voir le document "Un animal plus serein avec PetsCool", pour bien conseiller les propriétaires d'animaux stressés

 

PetsCool trouve également sa place dans votre clinique vétérinaire, canine comme équine. En salle d’attente ou en salle d’hospitalisation, il permettra d’apaiser les patients en quelques minutes et facilitera la cohabitation des différentes espèces. En consultation ou lors de soins répétés, PetsCool facilitera la manipulation des animaux stressés ou agressifs.

Voir le document "Astuces pratiques pour des animaux moins stressés dans votre clinique"

 

PetsCool, spray et diffuseur, contre le stress des chiens, chats, chevaux

Simple d’utilisation, PetsCool existe en spray de poche de 15 ml rechargeable et en spray de 200 ml pour une utilisation pratique en toutes circonstances, ainsi que sous forme de diffuseur avec recharge de 40 ml pour huit semaines d’activité constante. Ces deux présentations peuvent s’utiliser de façon conjointe pour un maximum d’efficacité.

 

Visionnez la vidéo "PetsCool pour un animal plus serein".

 
Voir la fiche PetsCool spray sur ASVcare
Voir la fiche PetsCool diffuseur sur ASVcare

AMV à distance : Olivia, assistante en médecine vétérinaire Suisse, travaille de chez elle.

Olivia-AMV-a-distance-collegue-de-travail vignette

Le télétravail est peu fréquent dans notre métier : une collègue Suisse (du canton de Vaud), travaille de chez elle et assure le secrétariat téléphonique d’un cabinet vétérinaire en activité mixte...

Elle a été contactée pour ce poste alors qu’elle venait de quitter la clinique où elle avait travaillé pendant les 15 années précédentes (elle est diplômée depuis 1991). Elle avait prévu de rester à la maison pour s’occuper de ses jumeaux et de ses deux aînés. Son ancien employeur a pensé à elle quand un ami vétérinaire lui a parlé de son souci de recrutement.

C’est un cabinet d'activité rurale majoritaire :

deux associés et deux assistantes à temps partiel (deux vétérinaires salariées, l’une pour le bétail et l’autre en canine), et deux AMV à mi-temps, dont Olivia, avec 30 à 40 % de médecine canine plutôt liée à l’activité touristique d’été.

La gestion à distance des appels était en place depuis longtemps :

avant l’arrivée d’Olivia, la permanence était faite par l’AMV en poste et les épouses des vétérinaires. Celles-ci voulaient reprendre une activité professionnelle et il fallait trouver une solution. Ce système permet au vétérinaire de ne pas répondre au téléphone quand il est en visite dans les fermes, et, comme le dit Olivia "de ne pas payer une personne à temps plein qui, à la longue, tournerait en rond après avoir nettoyé 30 fois le cabinet".

Olivia travaille à mi-temps,

chez elle, 2 jours et demi par semaine. Elle est payée 50% du tarif horaire qu’elle recevrait si elle travaillait au cabinet. Sa collègue, qui travaille sur le site 2 jours par semaine, la relaie et assure en plus une demi journée de chez elle en astreinte téléphonique.

Olivia-AMV-a-distance-Suisse

La vue sur la vallée.

Le cabinet est à une heure de voiture de chez Olivia.

Depuis son embauche en elle n’y est allée que deux fois. Elle dit que ça n’est pas évident pour renseigner les client au téléphone quand ils demandent : “Vous êtes où par rapport à l'église ?”. Elle a un peu honte de répondre qu’elle n’en sait malheureusement rien...

En cas de souci de communication, elle prend les coordonnées du clients pour pouvoir le rappeler ou pour demander à l'un des vétérinaires de le faire.

Olivia assure la permanence téléphonique en journée,

alors que le cabinet est fermé. Les clients connaissent cette particularité de fonctionnement et appellent avant de venir. Lorsqu’ils ont besoin d’un produit, ils savent aussi qu’il faut téléphoner : Olivia prend note de ce dont ils ont besoin et fait un récapitulatif au vétérinaire qui passe au cabinet préparer la commande et la met de côté pour le client : celui-ci peut passer dans le créneau horaire de présence du vétérinaire au cabinet ou même prendre sa commande déposée sur l'étagère prévue à cet usage (!).

En cas d'urgence, elle peut à tout moment appeler le vétérinaire,

s'il est à proximité il revient au cabinet pour les petits animaux, s'il est trop loin elle dirige les clients "en plaine". Pour le bétail elle procède de la même façon pour estimer le délai nécessaire pour aller sur place : particularité de l'exercice en montagne, les vaches peuvent être à l'alpage, il ne faut donc pas oublier de bien faire préciser à l'agriculteur où sera le rendez-vous ! Olivia travaille avec une carte sous les yeux pour organiser les tournées, elle note les numéros de téléphone des clients pour être certaine de pouvoir les joindre si nécessaire.

Pour travailler, elle a un téléphone portable fourni par le cabinet et un accès à l’agenda en ligne de la clinique,

synchronisé pour tous les utilisateurs.

Lorsque sa collègue ou elle-même sont en vacances, les appels sont renvoyés sur un service de secrétariat à distance où du personnel d’accueil non AMV répond : c'est un service payant, assuré par l’entreprise qui fournit aussi l’agenda en ligne que le cabinet utilise (Piramédia).

Les Alpes et les outils de travail d Olivia

Les outils de travail d'Olivia, avec les Alpes en toile de fond.

Le travail à distance est rare à l’échelle d’un cabinet ou d’une clinique. En France, pour la gestion des appels vétérinaires, une société propose ses services depuis 2010 (Vétophonie : www.vetophonie.com).

*Assistante en Médecine Vétérinaire : l’appellation AMV est obtenue par nos collègues Suisses à l’issue d’une formation en alternance de trois années. Elles peuvent ensuite suivre des modules de spécialisation.

Dans ASVinfos > En Suisse, formation d'AMV Assistant(e) en Médecine Vétérinaire

 

Première édition de la « Saison de la Prévention vétérinaire » en France

03 avril 2012

Logo saison de la prevention 2012

 

La "saison de la prévention" se déroulera du 1er au 30 juin 2012, dans toute la France.

Le Syndicat National des Vétérinaires d’Exercice Libéral (SNVEL) et la société Hill’s organisent ensemble la première Saison de la Prévention en France pour privilégier une santé optimale des chats et des chiens, tout au long de leur vie. Ces journées existent en Italie depuis 2006, en Allemagne et en Belgique où elles rencontrent un vif succès.

Prévenir vaut mieux que guérir : le but de cette journée est de sensibiliser les propriétaires d’animaux de compagnie à l'intérêt de visites et/ou soins préventifs.

L’examen de prévention permet de poser un premier diagnostic sur la santé de l’animal et ne comprend aucun examen complémentaire (analyses, etc.).
Deux animaux par propriétaire peuvent faire l’objet de cet examen.

20 000 examens de prévention seront réalisés bénévolement par les vétérinaires participants

Lors de l’examen de prévention, le vétérinaire examinera, entre autres, les points suivants :
• Examen général de l’animal : vérification de la température, auscultation cardiaque et respiratoire, palpation abdominale ;
• Evaluation nutritionnelle : alimentation actuelle et habitudes alimentaires ;
• Surcharge pondérale ou obésité : un état susceptible de provoquer différentes maladies et de compromettre sérieusement la santé de l’animal si aucune mesure n’est prise à temps par une alimentation adaptée, un contrôle régulier du poids et de l’exercice ;
• Examen de la peau et du pelage afin de détecter, par exemple, une formation anormale de nodosités, qui constituent un signal d’alarme de tumeurs ou d’autres affections ;
• Hygiène et santé des dents et des gencives ;
• État de santé des yeux et des oreilles.

L’examen de prévention permet de poser un premier diagnostic sur la santé de l’animal et ne comprend aucun examen complémentaire (analyses, etc.).

Deux animaux par propriétaire peuvent faire l’objet de cet examen.

Pour bénéficier de ce bilan, la démarche est simple

1. S’inscrire sur le site internet de la Saison de la Prévention : http://saisondelaprevention.fr/

- Télécharger une fiche d’examen portant un numéro d’identification
- Rechercher les coordonnées du vétérinaire le plus proche de chez soi, participant à l’opération
2. Prendre rendez-vous par téléphone avec le vétérinaire retenu
3. Présenter la fiche d’examen téléchargée lors du rendez-vous avec le praticien

Il est également possible de s’inscrire par téléphone en appelant le 01 78 40 51 41. La fiche d’examen est ensuite envoyée par courrier.

Deux facteurs majeurs favorisent une bonne prévention :

Une alimentation bien adaptée à chaque animal
Les données françaises les plus récentes à cet égard sont inquiétantes : 40 à 50 % des chiens et chats sont en surpoids. Un animal nourri selon ses besoins réels vit en moyenne deux ans de plus.

Une visite annuelle chez le vétérinaire
Un bilan général s’avère la meilleure des thérapies pour s’assurer que l’animal ne présente aucun problème qui nécessiterait une investigation plus approfondie. Une bonne prévention améliore la qualité et la durée de vie des animaux de compagnie. Le dépistage s’avère d’une importance vitale : un diagnostic posé à temps permet de bien traiter ou même de guérir de nombreuses maladies, tandis que l’absence de traitement en temps voulu peut entraîner de graves problèmes de santé.

Concours photo de la Dépêche ASV : 100 € de livres à gagner !

La Depeche ASV

La Dépêche ASV (via la La Dépêche vétérinaire) va fêter en juin 2023 son 100ème numéro.
A cette occasion un concours photo est proposé aux auxiliaires vétérinaires en poste. Il faut faire parvenir un cliché avant le 23 juin sur le thème "Le métier de l'auxiliaire", à l'adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. (format jpeg d'au moins 1 million d'octets).
Un bon de 100 € pour l'achat de livres sur www.vetbooks.fr récompensera le/la gagnant/e.